Dans une entrevue qu’il nous accordait ce matin (mardi), le responsable du chantier de construction Ultramar à Mont-Joli, Jean-Marie Lamontagne, nous a signifié qu’il n’avait pas reçu d’autre appel de la FTQ Construction depuis sa sortie médiatique du 16 mai dernier. Rappelons que M. Lamontagne a fait une sortie à l’émission radiophonique de Paul Arcand afin de dénoncer, dit-il, le harcèlement et les menaces dont il avait fait l’objet de la part de la FTQ. Des allégations que le représentant régional la FTQ, Gino Loiselle, réfute totalement. Dans sa version des faits, M. Loiselle nous a dit avoir tenté à trois reprises d’obtenir une rencontre avec le promoteur afin de discuter des règles à respecter en matière de construction. Mon objectif est seulement de faire respecter la convention de la construction du Québec, dit-il. Une intervention de la FTQ que M. Lamontagne perçoit comme du taxage. Les règles de la Commission de la construction doivent changer, dit-il. Ça fait 10 ans que je me bats pour ça. Ils veulent nous charger de 10 à 12 milles $ d’amendes parce que je veux garder ma petite équipe de travailleurs intacte, alors que 90 % des travaux effectués ici, le sont par des sous-traitants de la région. C’est du vol, de lancer M. Lamontagne. On achète nos matériaux ici, on dort dans les hôtels d’ici, on mange ici. S’il y a enquête publique sur ce qui se passe dans le secteur de la construction, je vais sûrement témoigner pour dénoncer les agissements des syndicats, c’est certain, et j’espère que je ne serai pas le seul responsable de chantier à me lever, de nous lancer M. Lamontagne. Mentionnons que l’entrepreneur a lancé son propre site Internet sur le sujet. Il l’appelle « Écoeurantite aigüe Domaine construction ».