La MRC de La Mitis et Saint-Laurent Énergie ont été retenu par Hydro-Québec pour développer un parc éolien de 24,6 mégawatts sur la Seigneurie du Lac Métis en territoire privé.
Ce projet de 12 éoliennes de 2 mégawatts chacune demandera un investissement de 19,2 millions de $ de la MRC pour un coût de projet total de 64 millions de $. La participation de chacune des municipalités sera calculée selon la richesse foncière uniformisée. Il en va de même pour les dividendes générés par l’exploitation de ce projet éolien. On évalue actuellement à plus de 800 milles $ net, sur une période de 20 ans, les retombées annuelles pour la MRC de La Mitis. À court terme, on prévoit des retombées économiques importantes durant la phase de construction d’ici le 1er décembre 2014, date de la mise en service, d’évaluer le préfet de la MRC, Michel Côté. Puis, tirés à même les bénéfices, 2 % des revenus annuels seront retenus pour un fonds de démantèlement afin que dans 20 ans, s’il y a lieu de procéder, la MRC dispose des sommes nécessaires pour ce faire. Un fonds de développement alimenté par 10 % des revenus servira à soutenir les projets structurants sur le territoire. Puis un dernier fonds de prévoyance sera créé afin de prévenir toute baisse de revenus éventuelle. Depuis 2 ans nous travaillons sur ce projet avec St-Laurent Énergie Inc. et nous sommes fiers du partenariat mis de l’avant, d’ajouter M. Côté. La prochaine étape consistera à la formation d’une société en commandite jumelée à la signature des contrats avec Hydro-Québec et à la formation d’un conseil d’administration qui verra à la construction et à l’opération du projet, d’expliquer le préfet. Pour le monde municipal c’est une nouvelle qui amènera un allègement du fardeau fiscal important, d’évaluer M. Côté. À titre d’exemple, pour la ville de Mont-Joli, cela rapportera environ 200 milles $ dollars d’argent neuf par année. Une enveloppe intéressante pour continuer à développer de nouveaux projets et services, de conclure le préfet, Michel Côté. Dans la MRC de La Mitis, seule la municipalité de Sainte-Luce a refusé de se joindre au groupe d’investisseurs.