Le candidat au district no 3, Bérard Dupéré est entré dans la course électorale mont-jolienne dans un esprit de continuité, le désir de servir et animé du sentiment de changement en apportant des idées nouvelles avec des projets en devenir. Toutefois, ce dernier s’interroge sur la neutralité penchante du maire Soucy.
Dans un reportage publié par le Journal Le Soir la semaine dernière, le maire de Mont-Joli faisant son évaluation du personnel politique acquis et en devenir a encensé les principaux élus tout en s’attardant particulièrement au district no 3.
Compte tenu des trois candidats en élection, le maire a souligné avec justesse que le peuple aura à décider de la personne qui devra les représenter. Jusque là, la démocratie tient bien la route mais comme les fleurs n’arrivent jamais seules, le pot est venu assombrir les propos du premier magistrat.
Penchant
Voulant possiblement retrouver un ami et conseiller sortant (Robin Guy), Martin Soucy a ajouté une remarque malhabile avouant qu’il avait un petit penchant pour M. Guy. Sans être juriste, Bérard Dupéré dénonce ce qui lui apparaît un propos anti-démocratique, anti-électoral, méprisant, dénudé de loyauté et discriminatoire envers les deux autres candidats. ¨Pourquoi n’a-t-il pas eu de penchant dans le district 1, la question se pose. Pourquoi…Le penser est une chose, le dire en est une toute autre¨, martelle Dupéré.
Selon le code municipal, l’impartialité est une qualité éthique et déontologique fondamentale exigeant du maire qu’il agisse sans favoriser ses intérêts personnels ou ceux d’autres personnes en se conformant à un code d’éthique. La neutralité, quoi!
Le candidat Dupéré se dit outré, voire même dégoûté de cette manigance ou de cette manœuvre intéressée et/ou intentionnée qui le relègue au second rang selon les intentions du maire. Pourquoi.
S’agit-il d’ingérence ou d’une forme de malhonnêteté intellectuelle que le code municipal définit comme l’usage déloyal d’arguments pour manipuler la pensée, sans nécessairement mentir ouvertement. Elle se manifeste par une mauvaise foi, un manque d’objectivité et le refus des normes de vérité, sou-vent à des fins égoïstes. Il s’agit d’utiliser des méthodes de réflexion de manière trompeuse pour affaiblir un adversaire plutôt que de rechercher la vérité.
Voter = Processus
¨Je n’ai rien contre le conseiller sortant, Robin Guy. Je crois que ce dernier est majeur et vacciné et peut facilement mener à bien sa campagne électorale loin de propos blessants, méprisants et partisans du maire. Voter, ce n’est pas un concours de popularité et/ou d’amitié, c’est un processus électoral ¨ soutient le candidat.
En tant que bon magistrat, l’intervention du maire au journal Le Soir aurait dû de préférence refléter la belle démocratie à Mont-Joli, la participation et l’intérêt de nouvelles figures identifiées à la politique municipale au lieu de promouvoir son petit côté penchant pour ‘‘son’’ candidat.
Si cela représente la démocratie, c’est inquiétant. Sinon, son intervention et cet impair sont répré-hensibles et fautifs. Nonobstant le résultat du 2 novembre, cette bourde apparaît comme un incident disgracieux dans le paysage électoral et Bérard Dupéré ne veut pas y adhérer ayant fait une campagne de terrain laissant simplement aux électeurs le choix judicieux entre les candidats y compris celui du maire. Le maire Soucy au-delà de ses compétences ne peut gérer la démocratie à sa guise.
Bérard Dupéré n’a pas le côté penchant du maire Soucy. Il est un fier démocrate et dédié à sa ville tout comme M. Robin Guy. M. Dupéré souligne que son passé est bien présent tout en étant fièrement tourné vers l’avenir.
Quelques éléments de sa plateforme électorale soutiennent sa candidature notamment plusieurs dossiers comme la prévention en matière de sécurité, d’itinérance et de violence. La relation cordiale avec les municipalités de La Mitis, la communication et le contact personnel avec les citoyens. Le démarchage industriel, la révision de la toponymie et la création d’un musée multidisciplinaire en conformité avec la revitalisation du centre ville et du centre d’achat. Le maintien et la bonification de la désignation de ville centre.
¨Que justice et démocratie soient faites. C’est le peuple qui aura le dernier mot… Vox populi, vox dei quoiqu’en pense monsieur le maire. On ne nous pousse pas un choix à travers la gorge. Le vote, viens du coeur. Les candidats proposent, la population dispose. C’est simplement mon souhait, faites moi confiance, je suis prêt¨, conclut le candidat Dupéré au district 3.