Les attentes du Bloc Québécois sont grandes pour le prochain budget

Catégorie : Politique Écrit par Daniel Ménard Caméra Montage Stéphane Gagné

Les attentes du Bloc Québécois en lien avec le dépôt du prochain budget Conservateur sont grandes. Le Bloc réclame pour le Québec entre autres, 2,2 milliards pour l’harmonisation de la taxe de vente, une augmentation de 800 millions de $ du financement à l’éducation et aux programmes sociaux...et une dette qui traîne depuis longtemps selon le Bloc, 421 millions de $ pour la crise du verglas de 1998.

Les porte-paroles du Bloc pour le Bas-Saint-Laurent-Gaspésie, le député de Rimouski-Neigette, Claude Guimond et le candidat dans Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, ont ciblé plusieurs mesures à mettre en place qu’ils jugent importantes au développement de nos régions. Pour faire face aux changements climatiques, le Bloc Québécois réclame la création d’un fonds de compensation de 500 millions de $, dont 115 millions seraient réservés au Québec. De plus, le Bloc souhaite que 4 millions de $ soient investis dans un programme de protection des berges. Inutile de le rappeler, la fin de l’année dernière a été marquée par les grandes marées qui, dans l’Est-du-Québec, ont causé d’importants dommages. Jean-François Fortin et Claude Guimond exigent donc que le gouvernement fédéral inclue, dans son prochain budget, une part considérable d’argent pour aider les gens de l’Est-du-Québec aux prises avec ces phénomènes météorologiques de plus en plus fréquents. Ce document, qui sera remis au ministre des Finances, Jim Flaherty, la semaine prochaine, comprend également des mesures ciblées visant à assurer le développement de nos régions, d’ajouter Messieurs Guimond et Fortin.
Nous demandons au gouvernement conservateur des mesures financières d’envergure qui permettront : de développer efficacement nos infrastructures, de réformer le régime d’assurance-emploi pour que nos travailleurs saisonniers, entre autres, puissent retirer un revenu décent à longueur d'année, d’offrir à notre industrie forestière et à nos propriétaires de boisés privés une aide juste et adéquate, d’assurer à nos agriculteurs une rémunération à la hauteur de leurs besoins, de favoriser la relève en agriculture, de permettre à nos jeunes de s’installer dans nos régions et de contribuer activement au développement social et économique de celles-ci, de donner accès à un réseau de télécommunication moderne et performant à tous les résidents et de soutenir l’industrie de la pêche et les PME, d’énumérer Claude Guimond et Jean-François Fortin. Des attentes qui s’élèvent à 16 milliards 800 millions de $ pour le Canada et à 7 milliards 700 millions pour le Québec.