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C’est avec colère et un sentiment d’impuissance que les représentants péquistes ont accueilli le dénouement malheureux quant au sort réservé à la représentation électorale de la région, de déclarer la présidente péquiste régionale, Carole Boucher.
Beaucoup d’efforts ont été déployés depuis maintenant trois ans pour en arriver à sensibiliser le Directeur Général des Élections à l’importance des comtés en région. « Un travail intense pour la recherche du consensus vient d’échouer lamentablement », Mme Boucher. « Il est navrant d’assister au manque de courage politique du parti libéral qui s’est finalement écrasé devant le caucus des députés montréalais. Nous savions que la partie était loin d’être gagnée, mais être abandonnés avec autant de désinvolture est insultant! », souligne Carole Boucher.
« Le Parti Québécois avait même donné son appui au projet de loi C-19 qui aurait assuré la survie des comtés et c’est le gouvernement libéral qui a refusé de l’appeler pour débat. Il porte donc complètement la responsabilité de la disparition des comtés de Matane et Kamouraska-Témiscouata », martèle pour sa part, le vice-président régional, Paul Crête. « Nous avons la tête haute quant à la conduite de notre parti dans cette affaire, mais comme nous ne formons pas le gouvernement. C’est en spectateur que nous assistons à la disparition de nos comtés. Nous espérons que dans un avenir pas si lointain, une véritable refonte de la loi électorale permettra de rendre réellement compte des réalités régionales », de conclure Carole Boucher.