Le caucus des députés péquistes décrient les « tactiques déloyales » des libéraux

Catégorie : Politique Écrit par Agathe Lévesque

La présidente du caucus, Danielle Doyer, députée de Matapédia, ses collègues, Irvin Pelletier, député de Rimouski, Pascal Bérubé, député de Matane, et André Simard, député de Kamouraska-Témiscouata, déplorent les tactiques déloyales utilisées par le ministre de la Réforme des institutions démocratiques, Yvon Vallières, et par les députés de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour  et de Gaspé, Georges Mamelonet, pour défendre l’échec du gouvernement dans le dossier de la carte électorale.

« En point de presse à l’Assemblée nationale, les députés libéraux ont tenté de camoufler leur inaction et leur entêtement en déformant des propos tenus par des députés du Parti Québécois. Le député de Rivière-du-Loup a même osé nous accuser d’hypocrisie alors que c’est son gouvernement qui n’a plus la confiance de 4 Québécois sur 5. Par toutes sortes de faux-fuyants et de présomptions, Yvon Vallières a essayé de nous faire porter l’odieux de sa décision concernant la refonte de la carte électorale. En refusant de rappeler le projet de loi 19, il est le seul responsable de la disparition des trois circonscriptions rurales en janvier 2012 » de rappeler les députéEs du caucus.
« La population de l’Est-du-Québec et la Coalition pour le Maintien des Comtés en Région (CMCR) savent depuis longtemps que ce sont les députés libéraux qui les ont abandonnés. D’ailleurs, dans un communiqué émis à la suite de leur visite au Parlement, la Coalition a dénoncé la négligence du gouvernement libéral à l’endroit des régions du Québec. Les 260 membres se disent sidérés par l’incohérence du gouvernement en matière d’occupation du territoire. Depuis un an, chaque fois que la Coalition atteignait une nouvelle étape vers le maintien des trois circonscriptions menacées de disparaître, le gouvernement en faisait apparaître une nouvelle. Le projet de loi 19 n’a jamais fait consensus au sein du caucus libéral. Voilà la vérité que le ministre refuse d’admettre », de déplorer Mme Doyer et MM. Pelletier, Bérubé et Simard. « Malgré notre grande déception quant à la disparition des trois circonscriptions, nous tenons à remercier les nombreux acteurs locaux et régionaux qui se sont mobilisés pour tenter de les préserver. Nous saluons cette solidarité de laquelle plusieurs parlementaires devraient davantage s’inspirer pour l’avenir du Québec et l’occupation dynamique du territoire », de conclure les membres du caucus.