La présidente du caucus des députés péquistes de l’Est du Québec, Danielle Doyer, députée de Matapédia, ses collègues, André Simard, député de Kamouraska-Témiscouata, Pascal Bérubé, député de Matane et Irvin Pelletier, député de Rimouski, disent déplorer le manque de vision du gouvernement Charest quant à l’occupation dynamique du territoire.
Les coupures de postes récentes faites dans la région à Hydro-Québec et la réponse vide de sens du ministre Clément Gignac lorsque questionné en chambre à ce sujet hier (jeudi) démontre bien l’ineptie du parti libéral à ce sujet, disent-ils.
« L’abolition de 125 postes à Hydro-Québec dans nos deux régions de l’Est-du-Québec, celles du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, va complètement à l’encontre de la logique du développement régional. Si l’actuel gouvernement du Québec et les entreprises d’État telles qu’Hydro-Québec sont incapables d’avoir une vision et une mission régionale, il devient difficile pour eux de convaincre la population qu’ils ont à cœur une occupation dynamique de l’ensemble du territoire québécois », de déclarer Danielle Doyer.
« Il faut que Jean Charest et le parti libéral se rappellent que lorsqu’ils sabrent dans les emplois en régions, cela représente une perte de masse salariale et de services. Pourquoi est-ce que ce sont systématiquement les régions qui doivent être les premières visées par des coupures et des transferts de postes? Pourtant, l’électricité est produite en région, que ce soit par des éoliennes ou de l’hydroélectricité. S’il se soucie le moindrement des régions, le premier ministre devrait profiter de sa visite de promotion du plan marketing Nord lundi à Rivière-du-Loup pour s’engager à redonner à nos deux régions les 125 emplois perdus à Hydro-Québec », de poursuivre la présidente du caucus.
« Pour le moment, tout ce à quoi nous avons eu droit suite à nos questions et revendications est une réponse manquant clairement de substance de la part du ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac. Tout comme lui, nous sommes fiers du travail accompli par les équipes d’Hydro-Québec lorsqu’arrivent des catastrophes naturelles. Cela ne nous explique pas pourquoi ce sont trop souvent les régions qui paient le prix lorsqu’il y a réorganisation des effectifs au gouvernement et dans nos sociétés d’État », d’ajouter la députée de Matapédia.
« Soyez assurés que le caucus des députés péquistes du Bas-Saint-Laurent suit de très près ce dossier et que nous n’avons pas fini de talonner le gouvernement de Jean Charest à ce sujet. Quand lui et ses ministres parlent d’occupation dynamique du territoire et de nouvelles politiques à cet effet, il faut que cela se reflète dans les décisions et les actions », de conclure les députés.