Échos de Roger Boudreau concernant le décès d'Alain Dumas

Catégorie : Société Écrit par marc

les echos 12 avril 2021 tabarnack

 

L’une des plus fortes personnalités du monde du baseball senior à l’Est de Québec, Alain Dumas, est décédée, récemment, à l’âge de 76 ans.

 

Non seulement se passionnait-il pour le sport préféré de nos voisins américains, mais il a contribué à le populariser de plusieurs façons.

 

Il a notamment présidé de 2004 à 2011 la ligue de baseball PURIBEC mais surtout contribué au développement de ce sport au Témiscouata, particulièrement à Cabano d’où il était originaire. Vous vous en doutez bien, il a pratiqué ce sport en portant les couleurs de sa ville natale.

 

IL a aussi écrit au début des années 2 000 un livre portant exclusivement sur le baseball à Cabano dont le titre est « les 100 ans du baseball à Cabano ».

 

Alain Dumas avait plusieurs cordes à son arc. Il a été maire de Saint-Anaclet et préfet de la MRC de Rimouski-Neigette, tout en travaillant comme fonctionnaire au gouvernement du Québec.

 

Alain Dumas était un abîme de science, un féru de la langue française et un poète qui s’ignorait. Alors que j’étais directeur de l’hebdomadaire l’Information de Mont-Joli, j’ai autorisé la publication de plusieurs de ses excellents textes qu’il signait du pseudonyme « Jan de La Rue ». Il a même publié deux livres sur la poésie.

 

Je le voyais de temps en temps aux matchs de baseball senior en compagnie de son ami l’ex-journaliste René Alary, lui-même un fin connaisseur de baseball et grand partisan des Dodgers de Los Angeles.

 

C’est durant mon séjour à la Ville de Mont-Joli à titre de directeur des communications et greffier adjoint que j’ai bien connu Alain Dumas. Il était alors fonctionnaire au ministère des Affaires municipales et je faisais appel très régulièrement à ses services.

 

Il répondait avec empressement et très généreusement à toutes mes demandes de renseignements. Une bible vivante.

 

Je crois qu’il en faisait toujours un petit peu plus sans doute par professionnalisme mais aussi par amitié.

 

De très grands amis nous n’avons jamais été mais la maladie qui devait provoquer le décès de sa première conjointe nous avait rapprochés au point de nous parler pratiquement au moins deux fois par semaine. Des conversations parfois poignantes, souvent déroutantes.

 

Alain Dumas était une très bonne personne et son empreinte sur plusieurs activités, autant sportives que politiques, ne s’effacera jamais.

 

Dès sa disparition, il s ‘est assis ipso facto à côté du Dieu du baseball régional! Qui sait? Peut-être tout près de Réal-Jean Couture, un autre disparu qui en avait mené large au sein du baseball senior régional.