Récemment, en faisant le ménage dans mes livres, mes revues sportives et mon courrier des dernières décennies que j’avais entreposés à Impression Nouvelle Image, j’ai fait quelques découvertes sur des sujets longtemps disparus de ma mémoire. Ou presque.
Ainsi, j’ai pu relire une dizaine de textes portant sur le « Bien cuit » du Club Richelieu auquel j’étais associé à titre de « cuistot » moi qui n’arrive toujours pas à faire cuire un œuf! Animateur de presque toutes les soirées de la remise des Prix J.-Adalbert-Landry du Club Rotary, j’ai retrouvé plusieurs feuilles contenant des plaisanteries que je déballais au cours de la soirée. Des blagues dont je n’étais pas l’auteur dans la plupart des cas mais que j’avais relevées au fil des ans dans des revues ou magazines.
J’ai été ému de relire plusieurs hommages rendus à des amis et connaissances lors de funérailles ou fêtes spéciales, au moins une trentaine sinon plus. Je me souviens avoir été incapable de lire entièrement l’hommage consacré à mon « parrain » au sein du Club Rotary, Benoît Quimper, un homme remarquable que j’admirais profondément.
Le moment le plus triste de ces hommages aura, toutefois, été celui de la journaliste Andrée Gauthier à la cathédrale de Rimouski. J’y avais mis tout mon cœur parce que j’aimais cette femme qui avait exercé la profession de journaliste jusqu’à un âge très avancé. Avec vigueur et rigueur. C’est à peine si une quinzaine de personnes avaient assisté à ses funérailles. Désolation.
Trois autres hommages m’avaient beaucoup secoué : ceux de mon frère aîné Réal, l’être le plus généreux que j’ai connu, de Raymond Rondeau, un ami personnel toujours à l’avant-garde pour aider les démunis, les sans-grades, les « petites gens » comme on dit couramment, et de Gérald Deschênes, mon confident préféré et un ami qui savait garder un secret.
Assez de moments gris que la pandémie aggrave. Laissez-moi plutôt vous offrir quelques pointes d’humour, du moins je l’espère :
Si on sortait ce soir pour aller s’amuser propose l’épouse à son mari. Excellente idée, répond le mari. Si tu rentres la première, laisse la lumière allumée!
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Un hôte à ses invités : comme le temps passe vite. Ça fait deux heures et trente-sept minutes que vous êtes ici!
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Deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur d’un pays dictatorial discutent. Sais-tu que mon bureau a été mis sens dessus dessous la nuit dernière? Vraiment. J’espère que des papiers importants n’ont pas disparu? Je crois. Je n’ai pas pu remettre la main sur les résultats définitifs des élections de l’année prochaine!!
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L’écrivain français Boileau, à qui Louis 14 demandait comment il trouvait les vers qu’il venait de pondre répond : Rien n’est impossible à sa Majesté. Elle a voulu faire de mauvais vers, elle a parfaitement réussi!!
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Un jeune député britannique rencontrant un jour Winston Churchill dans l’un des fumoirs de la Chambre des Communes se plaignait d’un policier qui n’avait pas stoppé la circulation dans Bridge street au moment où il tentait de s’y engager. De toute évidence, de dire le jeune député, il ne savait pas qui je suis.
Et qui êtes-vous lui demanda Churchill?
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L’automobiliste dit au fermier : Je suis désolé d’avoir écrasé votre coq. Bien sûr, je le remplacerai. D’accord, soyez ici demain matin à quatre heures pile!!!
Si seulement je savais ce que je pourrais donner à ma femme pour notre anniversaire de mariage dit un homme. Pourquoi ne pas le lui demander tout simplement réplique son ami. De répondre le premier : Je n’avais pas l’intention de dépenser autant d’argent!!!
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Un poète se promenait en rêvant dans la campagne quand il rencontre un paysan.
Ah! Lui dit le poète, vous aussi peut-être vous avez vu l’aurore aux doigts de rose parcourir le ciel au levant, les îlots bleuâtres flotter au couchant sur un lac de rubis et, à minuit, les nuages déchiquetés effacer la lune frémissante.
Oh non Lui répond le paysan. Moé, ca fait un an que je ne bois plus!