Le 6 décembre et le comité ZIP de l’Estuaire, 1 an plus tard!

Catégorie : Société Écrit par Étienne Bachand

Un an après la tempête qui a causé de lourds dégâts sur les résidences et les infrastructures de plusieurs communautés riveraines au Bas-Saint-Laurent, le comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire fait le bilan des actions posées.

Le chargé de projet sur les risques côtiers, Étienne Bachand, nous rappelle que le comité ZIP travaille actuellement  sur un projet d’aménagement et de restauration du littoral au Bas-Saint-Laurent. Ce projet comprend l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques d’aménagement et de restauration du littoral. Ce guide permettra aux résidents côtiers d’avoir en main des solutions alternatives aux techniques rigides.
Au printemps 2012, deux plages seront restaurées à Sainte-Flavie et à Rivière-Ouelle. Le comité ZIP veut démontrer que les techniques douces sont efficaces autant pour la conservation des milieux naturels que pour la stabilisation des berges. Les travaux projetés sont un rechargement en sable de la haute plage et une « revégétalisation » à l’aide de plantes indigènes de bord de mer. Le rechargement en sable est une technique de stabilisation largement utilisée en Europe et aux États-Unis depuis une trentaine d’années, mais très peu utilisée au Québec. Le principe de cette technique est d’imiter les plages à leur état naturel. Une plage large et à pente douce a pour effet de « casser » les vagues et de diminuer leurs impacts à la côte, d’indiquer M. Bachand. Enfin, le comité ZIP félicite la décision de la MRC de la Mitis de réglementer l’occupation de son territoire en zone côtière. À l’aide d’un règlement de contrôle intérimaire, la MRC vient encadrer les nouvelles constructions et la rénovation des bâtiments à l’intérieur de la zone côtière (30 mètres). Ce règlement aura pour effet de limiter les investissements majeurs dans des zones à risques. Nous encourageons d’ailleurs les autres MRC côtières à suivre cet exemple afin de se doter rapidement d’une réglementation adaptée au milieu littoral et aux risques naturels qui y sont associés. Les coûts socio-économiques et environnementaux engendrés par de mauvais aménagements du littoral seront tôt ou tard payés par l’ensemble de la collectivité, de conclure Étienne Bachand.