Les infirmières décrient la lenteur des négociations en cours

Catégorie : Société

 

Réunis en conseil annuel à Mont-Joli ce jeudi, une cinquantaine de délégués du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est du Québec ont traité de la négociation en cours. Pour la présidente du Syndicat, Micheline Barriault, le gouvernement semble tout mettre en œuvre pour déporter la négociation. Selon Mme Barriault, les représentants patronaux ne semblent pas avoir les mandats pour faire avancer les discussions, l’objectif étant de régler pour le 31 mars. Les principales revendications syndicales se situent au niveau de l’amélioration des conditions de travail. Pour le syndicat, l’amélioration des conditions de travail passe par l’obtention de postes permanents par des infirmières engagées à temps partiel. Sur le territoire que nous desservons, 70 % de nos 1 600 membres ont un statut de temps partiel. Plusieurs d’entre elles se voient offrir un poste comprenant 8 jours de travail sur 28 jours. On ne peut pas ici parler de revenus suffisants pour assurer la sécurité financière de nos membres. En fait, toute l’organisation du travail doit être revue avec pour objectif de retenir les infirmières au travail en leur offrant des conditions décentes, de plaider Mme Barriault.