Bilan et engagements de Pascal Bérubé dans le domaine de la santé dans La Mitis

Catégorie : Santé Écrit par marc

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Le 10 septembre, le candidat du Parti Québécois dans Matane-Matapédia-Mitis, Pascal Bérubé, a dressé un bilan du secteur de la santé pour La Mitis en plus de présenter ses principaux engagements dans ce domaine.

 

Selon le politicien, les réformes du ministre Barrette n’ont épargné personne au cours des quatre dernières années. En tant que représentant de La Mitis à l’Assemblée nationale, Pascal Bérubé a mené de nombreuses batailles afin de conserver les services dans le comté exigeant plus de transparence de la part du ministère de la Santé.


Quelques-unes des conséquences des réformes Barrette :
- Centralisation du pouvoir décisionnel vers Rimouski. Il n’y plus de direction et de CA local pour défendre les intérêts des Mitissiennes et Mitissiens;

- Des aînés de La Mitis ont vu leur nombre d’heures de soutien à domicile réduit;

- Projet OPTILAB : centralisation des analyses réalisées dans les laboratoires des hôpitaux vers Rimouski. Huit postes de techniciens de La Mitis ont été touchés par cette mesure;

- Un poste d’infirmière de garde a été aboli au CH de La Mitis;

- Des postes d’agents de sécurité ont été coupés au CH de La Mitis;

- Le soutien et les services offerts aux résidents hébergés en RPA et en RI ont été réduits;

- Le département de soins palliatifs de Mont-Joli est menacé par la restructuration;

- Les conditions de travail des infirmières, infirmières auxiliaires et préposées se sont détériorées de manière alarmante;

Gouvernance
La centralisation du pouvoir décisionnel vers Rimouski par l’abolition des conseils d’administration et des directions d’établissements fut désastreuse pour le Centre hospitalier de La Mitis. C’est dans ce contexte que le CISSS du Bas-Saint-Laurent a initié une restructuration majeure au sein de l’hôpital sans en informer et sans consulter la population, et ce, même si certains départements concernés comme celui
des soins palliatifs ont été payés en partie par la Fondation de l’Hôpital de Mont-Joli, donc par les citoyens de La Mitis. Pour contrer ce manque de transparence et ce déficit important de gouvernance locale, M. Bérubé a tenu une mobilisation citoyenne et un comité santé a été formé afin de défendre les intérêts de la population mitissienne.


Résultat, le CISSS du Bas-Saint-Laurent a suspendu son plan de restructuration. « Les réformes libérales de structures et les hausses faramineuses de la rémunération des médecins n'ont pas amélioré l'accès aux soins pour les patients. Nous imposerons un cran d’arrêt à toute forme de centralisation et nous rapprocherons les lieux de décision des équipes santé et de la population de façon à ce que chaque initiative soit adaptée à la réalité et aux besoins dans chaque région. L’obtention d’un siège permanent pour La Mitis au CA du CISSS du Bas-Saint-Laurent et dont le représentant sera choisi par le milieu et l’un des moyens d’y arriver », a mentionné Pascal Bérubé.

Couverture ambulancière
Depuis quelques années, La Mitis tentait d’obtenir une meilleure couverture ambulancière et demandait l’abolition des horaires de faction (paramédic en attente à la maison et non à la caserne prêt à intervenir dès la réception d’appel) par des horaires à l'heure, permettant ainsi de réduire les délais d’intervention lors des appels d’urgence. M. Bérubé a appuyé les démarches des paramédics et des élus locaux et a
plaidé activement auprès du ministre de la Santé. Résultat : La Mitis a enfin obtenu les budgets nécessaires pour effectuer la conversion des horaires. Maintenant, M. Bérubé s’engage à collaborer et soutenir activement le processus de conversion par l’employeur.

Soins à domicile
Dans La Mitis comme ailleurs au Québec, la plupart des gens âgés souhaitent demeurer à la maison le plus longtemps possible, et nous nous engageons à leur fournir les soins et les services nécessaires pour ce faire. « L’enveloppe consacrée au soutien à domicile sera bonifiée chaque année, et ce, pour les cinq prochaines années afin de répondre aux besoins de nos aînés. Nous prendrons ce nécessaire virage », a
souligné le candidat.

Meilleur accès aux soins
Afin d’améliorer la qualité des services et d’en assurer l’accessibilité, il est primordial que l’ensemble des professionnels de la santé puisse jouer pleinement leur rôle. Pour cela, il faut favoriser le partage des responsabilités et affecter les ressources aux bons endroits. « Ainsi, les citoyens pourront trouver dans toutes les pharmacies, un professionnel pouvant vacciner et revoir l’utilisation des médicaments et les CLSC seront ouvert jusqu’à 21 heures la semaine, mais également les fins de semaine. Les gens auront donc facilement accès à une infirmière praticienne spécialisée (IPS) qui sera en mesure de faire le suivi de maladies chroniques par exemple », a souligné le candidat.

Pour La Mitis et l’ensemble de notre région, il faut impérativement remettre le patient au cœur du système de santé. L’équation est simple : le bon professionnel, au bon endroit, au bon moment, et au bon coût », a conclu Pascal Bérubé.


Résumé des engagements :

- Maintenir et présider le Comité santé Mitis composé de citoyens et d’élus ;
- Maintenir le département (trois lits) de soins palliatifs au Centre hospitalier de La Mitis ;
- Obtenir un siège permanent pour La Mitis au CA du CISSS du Bas-Saint-Laurent et dont le représentant sera choisi par le milieu ;
- Compléter le processus de conversion des horaires de factions en horaire à l’heure ;
- Consolider les points de services du CLSC de Métis-sur-Mer et de Les Hauteurs;
- Augmenter l’enveloppe consacrée au soutien à domicile ;
- Obliger les cafétérias des hôpitaux à servir des assiettes composées de 50 pour cent de produits du Québec.
- Assurer l’ouverture des CLSC jusqu’à 21 h, 7 jours sur 7 ;
- Assurer le maintien des services du réseau pour les RI et les RPA du territoire ;
- Rétablir la couverture publique du premier cycle de FIV ;
- Geler, dès cette année, la rémunération des médecins, et mettre fin à leur incorporation ;
- Proclamer l’indépendance des autres professionnels de la santé (infirmières, pharmaciens, physiothérapeutes, etc…)
- Assurer la baisse des ratios patients-infirmières et patients-préposées.