La prorogation est antidémocratique selon Jean-François Fortin

Catégorie : Politique Écrit par Daniel Ménard

Le candidat du Bloc Québécois dans Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, dresse un bilan peu flatteur de la situation politique au Canada.

Pour M. Fortin, une fois de plus, le gouvernement conservateur nous prouve que la démocratie parlementaire canadienne est malade, que celle-ci est prise en otage par un gouvernement qui souhaite éviter la reddition de compte et la critique et ce, dans plusieurs dossiers épineux. La technique utilisée est simple, dit-il.  En demandant, une fois de plus, à la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, de procéder à la prorogation du Parlement ou si vous préférez à sa fermeture] jusqu’au 3 mars prochain, Stephen Harper parvient à museler nos représentants québécois dans l’exercice de leur devoir démocratique, de déplorer le candidat bloquiste. Le gouvernement conservateur s’assure ainsi, par ce geste anti-démocratique, que les tribunes sur lesquelles il aurait eu à répondre de ses actes seront tout simplement vides. Qu’ils soient du Bloc Québécois, du parti Libéral ou du NPD, nos députés ne peuvent, dans ce contexte, jouer l’un des rôles les plus importants qui leur est confié, soit celui d’utiliser leur droit de parole à la Chambre des Communes et au sein des comités parlementaires. Cette rentrée parlementaire hivernale, dont les points à l’agenda ne favorisaient aucunement les récentes positions conservatrices, se fera probablement sous le signe de l’oubli populaire dû à la cohue médiatique entourant la venue des jeux olympiques à Vancouver en février prochain. On ne parlera donc pas de la récente conférence de Copenhague et de la piètre performance du gouvernement canadien en ce qui concerne le dossier de l’environnement avec les nombreux prix fossiles qu’il a gagnés, dont le prestigieux Fossile de l’année décerné au Canada pour son inaction dans le dossier du réchauffement climatique.  Décidément, le Premier ministre Stephen Harper n’a pas compris le principe du jeu politique international que nous voulions qu’il joue en terme de lutte aux changements climatiques. Peut-être se croit-il simplement dans la célèbre émission américaine : Qui Perd-Gagne,  où le principe avoué du jeu donne la victoire à celui qui perd le plus de poids...Le poids politique du Canada étant devenu bien mince, la victoire de certains lobbies doit être très proche, de conclure le candidat du Bloc Québécois dans Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin.