La MRC outrée de l’intransigeance du MEQ

Catégorie : Politique Écrit par Daniel Ménard___Caméra montage Stéphane Gagné

La direction régionale du Ministère de l’Environnement du Québec a refusé le plan d’action proposé par la MRC de La Mitis pour la fermeture du Lieu d’enfouissement sanitaire de Padoue. Dix-huit mois après la fermeture effective du site de Padoue, le Ministère de l’Environnement demande à ce que des travaux dont les coûts pourraient avoisiner les 700 milles $ soient effectués. Pourtant, la MRC a déjà dépensé plus de 200 milles $ en mesures correctives. Des travaux tels que le recouvrement du site en entier de quatre pieds de matériel, la confection de pentes d’écoulement et l’ensemencement anti érosif, d’expliquer le préfet de la MRC de La Mitis, Michel Côté. Toutes nos mesures indiquent que les rejets de lixiviats vont en s’abaissant et que nos travaux sont donc suffisants. Pourtant, le Ministère nous demande à nouveau de dépenser énormément d’argent pour des travaux dont la nécessité est loin d’être prouvée, de déplorer M. Côté. Toutefois, nous ne laisserons pas imposer une telle facture aux mitissiens sans réagir, dit-il. Nous retiendrons les services de la firme de consultants Écolo-conseil afin de prouver que nos travaux sont suffisants et nous demanderons une rencontre avec la Ministre de l’Environnement, Lyne Beauchamp, pour un avis final. D’autant plus que la MRC de La Mitis a toujours collaboré avec le Ministère depuis le refus par Matane d’accepter un lieu d’enfouissement technique sur son territoire. C’est la décision du ministre de L’Environnement de l’époque, Thomas Mulcair, d’accéder à la demande des matanais, qui a obligé La Mitis et La Matapédia à chercher des solutions alternatives dont la surexploitation du site de Padoue. Nous avons aussi dépensé beaucoup d’argent pour une étude de faisabilité pour un lieu d’enfouissement technique à La Rédemption. Les audiences publiques ont eu lieu il y a près de deux ans et nous n’avons toujours pas eu de réponse du ministère, d’ajouter M. Côté.Nous dirigeons actuellement nos déchets vers Saint-Étienne-des-Grès avec qui nous avons une entente qui revient beaucoup plus cher que si la réalisation d’un site à Matane avait été effectuée, de conclure le préfet de la MRC de La Mitis, Michel Côté.