Le candidat officiel dans Haute-Gaspésie–La Mitis–Matane–Matapédia, Jean-François Fortin, le député de Rimouski–Neigette–Témiscouata–Les Basques, Claude Guimond, le député de Chambly–Borduas, Yves Lessard ainsi que le député de Verchères–Les Patriotes, Luc Malo, étaient de passage à Mont-Joli cette semaine dans le cadre d’une tournée estivale du Bloc Québécois dans la région de la Gaspésie. Forts de l’expérience vécue ces derniers mois, les députés Guimond, Malo et Lessard nous ont livré pour message qu’il n’y avait aucune volonté d’ouvrir la constitution pour reconnaître le Québec à Ottawa. Les Canadiens n’ont pas l’intention d’accepter que le gouvernement fédéral cède de nouveaux pouvoirs au Québec, même dans des questions aussi névralgiques que la langue, la citoyenneté ou la culture, d’ajouter Jean-François Fortin. Vingt ans après l’échec de Meech, l’opinion canadienne s’est durcie face au Québec. Aujourd’hui, le statut du Québec au sein du Canada ne répond toujours pas aux aspirations de la nation québécoise. Il faut maintenant voir la réalité en face : une offre du Canada répondant aux besoins du Québec ne viendra jamais, de lancer M. Fortin. Quel avenir y a-t-il pour la nation québécoise au sein du Canada, quand elle ne peut aspirer à contrôler des enjeux aussi névralgiques que sa langue nationale, la citoyenneté, son économie, la culture et les communications. Les Canadiens, c’est clair, sont passés à autre chose. Ils construisent leur pays comme ils l’entendent, conformément aux intérêts qui leur sont propres. Ceci laisse dorénavant deux options. Adhérer au Canada tel qu’il se construit, ou alors réaliser la souveraineté, de conclure Jean-François Fortin.