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La députée de Matapédia Danielle Doyer, s’explique mal que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport refuse de financer certains projets d’infrastructures de Matapédia sous prétexte qu’il n’y a plus d’argent de disponible. « Les maires, les préfets et les différents intervenants socioéconomiques de ma circonscription doivent se battre pendant des mois pour obtenir l’aide financière du gouvernement tandis que le maire de Québec, Régis Labeaume, n’a qu’à lever la main pour que le Premier ministre réponde positivement à sa demande. Certains stades publics de grandes villes ont été désertés et démolis avant même d’avoir fini d’être payés, alors que les patinoires et les terrains de balle molle de ma circonscription sont toujours bondés, mais malheureusement devenus désuets avec les années », dénonce la députée de Matapédia. Trois projets d’infrastructures sportives de ma circonscription, soit ceux de Saint-Tharcisius, Lac-au-Saumon et Saint-Léon-le-Grand qui nécessitent des investissements totaux d’environ 300 milles $ ont été mis de côté sous prétexte qu’il n’y avait plus d’argent disponible dans le fonds dédié à ces projets. Comment pensez-vous que les élus de ces petites municipalités se sentent lorsqu’ils se voient refuser de petits montants pour des projets justifiés qui ont été présentés il y a plus d’un an, alors que de l’autre côté, ils sont témoins d’une annonce du gouvernement promettant des millions de dollars à une grande ville qui a un projet qui est encore au stade embryonnaire? C’est incompréhensible et frustrant pour eux», d’ajouter Mme Doyer. Une pétition circule présentement dans les municipalités de Saint-Tharcisius, Saint-Léon-le-Grand et Lac-au-Saumon. Les signataires demandent au gouvernement de réévaluer leur demande d’aide financière.