Échéancier trop serré à Infrastructures Canada selon Jean-François Fortin

Catégorie : Politique Écrit par Daniel Ménard Caméra Montage Stéphane Gagné

Mandaté par son chef, Gilles Duceppe, pour être « les yeux et les oreilles » du Bloc Québécois dans la circonscription de Haute-Gaspésie–La Mitis–Matane–Matapédia en attendant la tenue des élections, le candidat du Bloc Québécois, Jean-François Fortin, lance un appel au gouvernement conservateur afin qu’il montre plus de flexibilité quant à l’échéancier du 31 mars 2011 pour les projets financés en vertu du programme Infrastructures Canada. Selon M. Fortin, la circonscription de Haute-Gaspésie–La Mitis–Matane–Matapédia compte sur des projets extrêmement porteurs qui se trouvent actuellement hypothéqués en raison de l’entêtement considéré injustifié du gouvernement Harper. À Matane, par exemple, les délais pour finaliser la réfection du centre sportif Alain-Côté sont trop courts. La situation est la même concernant le projet d’agrandissement et de construction d’une scène permanente au centre polyvalent de Saint-Gabriel. Même chose à Amqui, où les représentants municipaux craignent que l’échéance du 31 mars  soit trop serrée pour mener à bien le dossier de la réfection du centre récréatif, de souligner le candidat du Bloc Québécois. Alors que le gouvernement Harper affirme que la majorité des projets d’infrastructures prévus par le plan de relance économique sont en marche ou en voie d’être complétés, une part importante de ces projets, soit près du tiers, risque de ne pas être terminée à la date butoir imposée. Au lieu de repousser l’échéancier, le gouvernement conservateur ne fait qu’ajouter de la pression et envoie le message que les projets non terminés à cette date ne recevront pas le financement promis, selon Jean-François Fortin. Pourtant, les sommes sont déjà engagées et le fait de repousser la date limite n’occasionnerait aucun coût supplémentaire, en plus de créer des emplois. Si ce gouvernement voulait réellement soutenir le Québec et ses municipalités, il retarderait la date butoir afin de leur permettre de terminer leurs projets, de conclure Jean-François Fortin.