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Le pire serait passé en ce qui a trait aux inondations à Sainte-Angèle et à Sainte-Jeanne-d’Arc; les autorités étaient sur un pied d’alerte hier (jeudi) après l’annonce faite par Hydro-Québec à l’effet qu’elle devait procéder à l’ouverture complète du barrage du Lac Métis
afin d’éviter que le barrage ne cède sous la pression des eaux. On craignait un coup d’eau, qui au bout du compte n’est pas arrivé, de nous indiquer le maire de Sainte-Angèle, Alain Carrier, que nous avons joint ce matin. Bien sûr, les inondations demeurent importantes mais on souhaite qu’avec l’atténuation des averses de pluies, toute cette eau puisse doucement se résorber. La route du Portage demeure cependant fermée à la circulation du 4e rang Massé à Sainte-Jeanne-d’Arc à l’entrée de la route à Sainte-Angèle. Il en va de même pour la route 234 entre Sainte-Angèle et Price qui demeure fermée à la circulation. On suggère un détour par le chemin de Price.
Toutefois, cette initiative d’Hydro-Québec d’ouvrir les vannes de son barrage du Lac Mitis, a remis en évidence la faiblesse de cette infrastructure. Depuis, une dizaine d’années, les autorités de la MRC de La Mitis font pression pour qu’Hydro-Québec procède à la réfection du barrage. Les inondations des derniers jours ont pour le moins mis à l’avant-plan l’urgence d’intervenir sur ce barrage dont la construction date des années 30. Le maire Carrier se promet de remettre ce dossier au goût du jour. Il en va de la sécurité des citoyens, dit-il, pas seulement pour Sainte-Angèle et Sainte-Jeanne-d’Arc, mais aussi pour une bonne partie de La Mitis. Si ce barrage cédait, une grande partie du territoire serait inondée. Mentionnons également que la Ville de Mont-Joli s’approvisionne en eau potable dans le Lac Métis. Cet approvisionnement serait interrompu s’il advenait un bris majeur au barrage, d’indiquer M. Carrier.