Le Vérificateur général du Québec (VGQ) par intérim, Michel Samson, dans son rapport annuel déposé le 29 novembre dernier, déclarait que l’air ambiant dans les écoles primaires du Québec laissait à désirer, que la santé des occupants pouvait en être hypothéquée et que le rendement scolaire des enfants qui les fréquentent pouvait en être perturbé. Le VGQ s’appuyait sur une enquête menée dans trois commissions scolaires, celles de la Commission scolaire de Montréal, des Navigateurs, en banlieue sud de Québec, et de Sorel-Tracy. En tout, six écoles primaires québécoises sur environ 1800, dont la moyenne d’âge dépasse 50 ans, ont fait les frais de cette étude.
La population en général et les parents en particulier ont été alertés par la déclaration de ces faits inquiétants. La Commission scolaire des Phares (CSDP) a lu attentivement le rapport du VGQ et a pris connaissance des neuf recommandations qui l’accompagnaient. Dans un tel contexte, la CSDP tient à rassurer la population quant à la qualité de l’air ambiant dans ses écoles primaires.
« L’état général des bâtiments scolaires est satisfaisant et répond aux normes d’entretien établies. La propreté a toujours été l’une de nos préoccupations quand il s’agit du bien-être dans l’ensemble de nos écoles. Depuis 2008, nous avons entrepris la révision complète de nos devis d’entretien ménager pour nos sous-traitants. Nos systèmes de ventilation mécaniques sont entretenus par un personnel compétent. À tous les 10 ans environ, ces systèmes sont nettoyés selon les recommandations des organismes normatifs reconnus. Nous détenons un registre de ces nettoyages. De plus, la CSDP sait que les gens en place dans ses différentes écoles l’informent de toute situation préoccupante et elle veille alors à y remédier le plus rapidement possible », déclare Carl Ruest, directeur des Services des ressources matérielles.
Depuis 2008, 32 projets et 7,4 millions de dollars ont été investis dans la rénovation des écoles du territoire, travaux se rapportant à de grands systèmes architecturaux qui ont un lien direct avec la qualité de l’air : la moitié d’entre eux se rapportait à la réfection de l’enveloppe et des fenêtres des écoles (3,8 millions $) et l’autre moitié s’appliquait à la réfection de toitures (3,6 millions $). Toutes ces rénovations ont eu pour conséquence d’améliorer de façon importante l’intégrité de ces établissements, diminuant du même coup les risques d’infiltration d’air et d’eau qui pourraient ultimement affecter la qualité de l’air.
La CSDP adhère aux recommandations du VGQ, notamment à celle de se doter d’un plan de gestion systématique des actions à poser pour une qualité de l’air satisfaisante. Pour nous, ce plan confirmera des pratiques en partie déjà existantes. Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a mis en place un comité d’experts et des prescriptions suivront à ce sujet. À la Commission scolaire des Phares, élèves, parents et employés peuvent compter sur la vigilance et le sérieux avec lesquels la CSDP se préoccupe constamment de la qualité de vie en milieu scolaire.