La Régie intermunicipale de l’aéroport régional de Mont-Joli participera au sommet sur le transport aérien régional au Québec

Catégorie : Affaires et économie Écrit par marc

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La Régie intermunicipale de l’aéroport régional de Mont-Joli se réjouit de la tenue d’un sommet sur le transport aérien régional au Québec.  Elle entend participer activement  aux consultations régionales et sectorielles qui précéderont le sommet prévu en février 2018.

 

Depuis une quinzaine d’années, le transport aérien en région est problématique. Que ce soit au niveau de l’offre de liaisons aériennes, du prix très élevé des liaisons régulières, de l’état des infrastructures cédés par Transports Canada aux régions et aux municipalités, les populations régionales connaissent différents embûches pour répondre à leurs besoins en transport aérien. Les associations qui nous représentent tels le Conseil des aéroports du Québec plaident depuis longtemps pour une amélioration du niveau de service à tout point de vue. Il est impératif que l’on se penche sur la situation et ses diverses composantes en mettant autour de la table tous les intervenants de ce service public, service indissociable du développement économique et social des régions.

En 2017, l’aéroport régional de Mont-Joli amorcera les travaux d’allongement de la piste principale afin de s’assurer que notre région puisse profiter de retombées des activités initiées par le Plan Nord. Il aura fallu l’implication des gouvernements provincial et fédéral pour  réussir à attacher le financement du projet.  Toutefois, les travaux pour la mise à niveau des services autres, tels le stationnement et l’aérogare ne sont pas assurés d’un tel financement. Nous vivons dans des communautés peu peuplées qui ont besoin de services compétitifs pour être concurrentiels.  Madame Chantale Lavoie, présidente de la Régie s’exprime ainsi : «Notre conseil d’administration est positif à l’annonce de ce sommet. L’heure est aux solutions de partenariat dans un souci de desserte de service pour nos populations régionales qui présentent des défis bien différents des grands aéroports desservant de plus grandes populations.   Le service aérien à prix raisonnable et la capacité de se doter d’infrastructures sécuritaires  doivent être au cœur de nos discussions et des défis à relever.  On doit ainsi convenir que nos régions sont partis prenante de la vitalité du Québec et que nos aéroports sont des acteurs de premier ordre pour cette économie. Nous avons donc l’intention d’être présent au rendez-vous avant et pendant le sommet. »