Le Centre de transformation de la viande du Bas-Saint-Laurent, à Saint-Gabriel, a dû se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers. Le président du conseil d'administration de l'établissement, Jean-Clément Ouellet, que nous avons joint ce matin (vendredi) nous a confié que la direction n’avait d’autre choix que d’agir en ce sens afin de se donner le temps nécessaire à l’élaboration d’un plan de relance. Il n’est cependant pas question de mises à pieds. Nous continuerons d’opérer jusqu’à nouvel ordre avec la dizaine d’employés qui sont au travail présentement. M. Ouellet explique les difficultés actuelles que connaît l’entreprise par les dépassements de coûts et les échéanciers de livraison qui seraient venus hypothéquer le fonds de roulement. De plus, le démarrage ne se serait pas fait aussi rapidement que prévu en raison des problèmes d'approvisionnement. La direction aurait donc choisi de se mettre sous la protection des créanciers pour élaborer un plan de relance. La direction de l'établissement, soutenue par une firme d'experts-conseils, disposerait de six mois pour diversifier la production et relancer l'entreprise. Le président du CTV du Bas-Saint-Laurent, Jean-Clément Ouellet, se dit confiant, avec l’aide de la direction et des membres du conseil d’administration, de trouver des solutions à cette situation difficile et d’être en mesure de relancer l’entreprise à moyen terme.