Restructuration à l'UPA, la démocratie est en jeu selon les producteurs d'agneaux du BSL

Catégorie : Affaires et économie Écrit par Daniel Ménard___caméra montage Stéphane Gagné

Selon le président du Syndicat des producteurs d’agneaux et de moutons du Bas-Saint-Laurent, Réjean Gagnon, l’Union des producteurs agricoles est en voie d’ouvrir une autre union syndicale au Québec.

Les agriculteurs sont en droit de se demander s’ils seront gagnants ou perdants si les changements structurels proposés sont appliqués, dit-il. M. Gagnon s’interroge sur la concentration des pouvoirs à l’exécutif de la Confédération de même qu’avec la disparition éventuelle de 4 des 16 fédérations régionales. Il en va de même avec les syndicats de base qu’on prévoit ramener de 155 à 82. La situation est encore plus criante pour les syndicats spécialisés qui passeraient de 222 syndicats régionaux à 48 seulement. De plus, au Bas-Saint-Laurent, aucun représentant du secteur agneaux et moutons ne serait nommé d’office dans le syndicat de base. Or, dans La Mitis seulement, il y a 69 fermes ovines sur 264. Cela va-t-il se traduire par une perte de démocratie ? De mobilisation ou d’occupation du territoire ? Qu’en sera-t-il de notre solidarité régionale, de questionner Réjean Gagnon. Il est souhaitable que l’Union des producteurs agricoles  modifie son approche afin que notre base syndicale y trouve des avantages substantiels, de plaider M. Gagnon. À défaut de quoi, il nous faudra réagir afin d’obtenir à tout le moins le statu quo, de conclure le président du Syndicat des producteurs d’agneaux et de moutons du Bas-Saint-Laurent, Réjean Gagnon.