La FTQ réfute les allégations de harcèlement à son endroit

Catégorie : Affaires et économie Écrit par Daniel Ménard___caméra montage Stéphane Gagné

Le représentant régional de la FTQ Construction, Gino Loiselle, réfute les accusations de harcèlement et de menaces lancées à son endroit par le responsable du chantier de construction Ultramar à Mont-Joli, Jean-Marie Lamontagne.

M. Lamontagne a fait une sortie médiatique la semaine dernière à l’émission  radiophonique de Paul Arcand afin de dénoncer, dit-il, le harcèlement et les menaces dont il fait l’objet de la part de la FTQ. Des allégations que le représentant régional la FTQ, Gino Loiselle, réfute totalement. J’ai tenté à trois reprises d’obtenir une rencontre avec le promoteur afin de discuter des règles à respecter en matière de construction. Mon objectif est de faire respecter la convention de la construction du Québec qui prévoit qu’un promoteur ne peut amener avec lui que deux employés préférentiels, c’est-à-dire qui ont cumulé plus de 1500 heures de travail pour le même employeur. M. Lamontagne traîne avec lui une équipe de 5 apprentis en alléguant qu’il ne pouvait défaire une équipe gagnante. Moi, je lui ai simplement dit que ça ne marchait pas comme ça selon la convention. Que ces emplois devaient être occupés par des travailleurs de la région. Ce n’est pas du harcèlement. Je fais simplement mon travail avec pour objectif de faire travailler des gars du coin, de défendre Gino Loiselle. Nous avons tenté sans succès de joindre M. Lamontagne afin d’obtenir une réplique aux explications du représentant syndical, Gino Loiselle. Pour M. Lamontagne, la situation est toute autre. Quand vous voyez apparaître deux pans de mur dans votre bureau qui vous lancent des phrases comme «Ca marche pas comme ça chez nous », j’appelle ça de l’intimidation, de nous dire Jean-Marie Lamontagne de son bureau du Saguenay. J’ai d’ailleurs déposé une plainte à la Sûreté du Québec à ce sujet, dit-il. Je n’ai pas l’intention de me cacher, d’ajouter M. Lamontagne. S’il y a enquête publique sur ce qui se passe dans le secteur de la construction, je vais sûrement témoigner pour dénoncer les agissements des syndicats, c’est certain, et j’espère que je ne serai pas le seul responsable de chantier à me lever, de nous lancer M. Lamontagne lorsqu’on l’a joint par téléphone plus tôt cette semaine. M. Lamontagne nous accordera une entrevue de visu la semaine prochaine puisqu’il sera de passage à Mont-Joli. À la Sûreté du Québec, on nous a indiqué qu’aucune plainte n’avait été enregistrée mais qu’il s’agissait plutôt d’un rapport concernant une rencontre entre les deux parties et qu’aucune preuve d’intimidation ou de harcèlement n’avait été retenue. Une histoire à suivre.