Le Syndicat des travailleurs sylvicoles frappe à la mauvaise porte

Catégorie : Affaires et économie Écrit par Daniel Ménard Caméra montage Stéphane Gagné

Le Syndicat national des travailleurs sylvicoles frappe à la mauvaise porte en s’attaquant à l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées du Bas Saint-Laurent, de commenter son directeur, Denis Place. L’Agence ne fait que préparer annuellement une grille déterminant la rémunération des traitements sylvicoles. L’Agence est constituée de plusieurs partenaires qui doivent tous s’entendre pour en arriver à un tel taux. Parmi ces partenaires, on retrouve des représentants du ministère de la Forêt, des industriels, des propriétaires producteurs et des Organismes de gestion en commun. Les sources de financement des travaux sylvicoles proviennent à 60 % du ministère, à 20 % des industriels et à 20 % des propriétaires producteurs ou des conseillers forestiers. Si le calcul du taux de rémunération pour éponger le manque à gagner est plus élevé une année, il est évident que le conseiller forestier recevra moins pour ses travaux. Mais c’est à lui de compenser comme prévu à l’entente et non à l’Agence. À mon sens, le propriétaire ou le conseiller forestier ne doit pas utiliser cette excuse pour baisser la rémunération des travailleurs, de conclure le directeur de l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées du Bas Saint-Laurent, Denis Place.