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La Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent a débuté le blocage officiel des pistes de motoneige. La pose de la première affiche d’interdiction d’accès aux terres agricoles par le président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilles Guimond s’est effectuée ce lundi à Saint-Valérien. Ce geste symbolique a été posé en présence des médias mais aussi de représentants de l’hôtellerie et de la Fédération des clubs de motoneige du Québec, venus signifier leur appui aux agriculteurs dans le différend qui les oppose à la Financière agricole du Québec. Dans les prochains jours, le mouvement se généralisera alors que les syndicats affiliés de l’UPA seront invités à installer des affiches partout en région. Pour Gilles Guimond, le message au gouvernement est clair « On ne veut pas d’argent additionnel, on ne veut pas de délai de transition, ce qu’on veut c’est le retrait de la mesure du 25 % des fermes les moins efficaces de la formule de calcul des coûts de production ». Le représentant de la Fédération des clubs de motoneige du Québec, Paul-Émile Sirois, dit comprendre l’exaspération des membres de l’UPA et implore le gouvernement de trouver une solution au conflit. Il demande à ses membres de respecter la décision des agriculteurs d’interdire l’accès à leur terre et rappelle qu’ils ont toujours été des partenaires privilégiés. Même son de cloche du côté de l’hôtellerie. René Bélanger, du groupe Le Navigateur, a rappelé au gouvernement l’urgence de trouver une solution pour que les activités touristiques hivernales ne soient pas remises en cause. Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette, Gilbert Pigeon, est lui aussi en attente d’une solution rapide au conflit. En tant qu’agriculteur, M. Pigeon est conscient de l’impact de ces mesures sur les entreprises agricoles et, en tant que préfet, il s’inquiète des répercussions de cette situation sur l’hôtellerie et le tourisme, deux activités importantes en région.