Dans une entrevue qu’il nous accordait hier (jeudi), le conseiller « communications et collectivité » à la direction régionale d’Hydro-Québec, Réjean Savard, nous a assuré de l’état sécuritaire du barrage du Lac Mitis.
L’opération d’ouverture des vannes est habituelle en période de crue, dit-il et n’a aucun lien avec une hypothétique fragilité de l’infrastructure, d’indiquer M. Savard. D’ailleurs, cette opération n’a eu que peu d’incidence sur les inondations à Sainte-Angèle et à Sainte-Jeanne. Bien que ce barrage date des années 30, le barrage du Lac Mitis est inspecté régulièrement afin de rencontrer toutes les normes que nous appliquons aux barrages sous notre gouverne, d’ajouter M. Savard. Il est vrai cependant que nous avons un projet de restauration du barrage dans nos filières mais il est encore trop tôt pour annoncer un échéancier, de préciser Réjean Savard. Malgré ces explications, le maire de Sainte-Angèle, Alain Carrier, nous a dit vouloir poursuivre ses pressions pour que des travaux de réfections majeurs soient effectués dès 2012, en commençant par une visite médiatique au barrage dans les prochaines semaines. M. Carrier nous a dit avoir eu accès à une carte de simulation des zones inondables en cas de bris du barrage. Si ce barrage est si sécuritaire, pourquoi ce genre de carte existe-t-il et pourquoi veut-on élargir le secteur des zones inondables à Sainte-Angèle. Je prône toujours qu’il faut faire pression pour que des travaux de réhabilitation du barrage du Lac Mitis soient effectués en 2012, de nous indiquer M. Carrier. Celui-ajoute d’autre part qu’il en va de l’avenir du développement économique dans sa municipalité. Si le principe de zones inondables était appliqué tel que présenté sur cette carte, Sainte-Angèle serait enfermée dans une enclave interdisant à tourte fin pratique le développement résidentiel sur son territoire, de conclure le maire Alain Carrier.